Après avoir perdu tout intérêt pour les « geeks » de Big Bang Theory, après avoir assisté à la fin de l’agonie How I Met Your Mother (l’euthanasie, parlons-en !), ayant raté Arrested Development en son temps et attendant toujours que Parks and Recreation arrive sur Netflix, je me suis attaqué à Brooklyn Nine-Nine, sur les conseils de mon frangin. Merci frangin !
Tu l’auras compris (bravo !), on parle Sitcom. Le pitch tiens donc en une ligne :
Brooklyn Nine-Nine raconte les péripéties rocambolesques d’une équipe de policiers improbables de la ville de New-York.
Bon, ça fait deux lignes, mais j’ai mis des mots compliqués.
Plus que par les situations dont le genre tire son nom (minute « tu te coucheras moins con ce soir » : Sitcom veut dire Situation Comedy. Tu le savais ? Et bah la prochaine fois tu me le dira avant que j’écrive trois ligne d’aparté entre parenthèses), ce sont les personnages qui font tout le sel de la série (oui, je peux aussi faire des phrases un peu chiadée).
Tour d’horizon :
Honneur aux deux personnages récurents-mais-pas-assez-pour-figurer-dans-la-promo : Hitchcock et Scully.
Ces deux flics sur le retour ont clairement leur « carrière » derrière eux. Fénéants, incompétents et quelque peu malsains, ils sont capable de répliques cultes et toujours whatthefuckesque.
Passons aux têtes d’affiche :
Dans le rôle du héros : Jake Peralta.
Enquêteur brillant mais immature au dernier degré à cause de sérieux daddy issues, il construit sa carrière en suivant une seule règle « What would John McClane do? » (qu’aurais fait Bruce Willis à ma place). Pas très à cheval sur le respect des règles et des procédures, mais très au point sur les punch lines, il est au coeur de la majorité des intrigues et l’équipe entière semble graviter autours de lui.
Peralta est interprété par Andy Samberg, membre du Saturday Night Live de 2005 à 2012 et déjà vu dans peu de choses très connues en France : un petit rôle dans l’inoubliable Sex Entre Amis (mais si, le film avec Portman et Kutcher) et une voix dans Hotel Transylvania… Mais SNL, c’est la classe !
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Dans le role du sidekick-victime-éternelle-mais-attachant: Charles Boyles.
Indécrottable optimiste, Charles est le premier fan de Jake avec qui il a une relation qui oscille entre la fascination aveugle et la bromance. Charles est obsédé par la nourriture (il tient un blog sur les pizzeria de New-York), n’a aucun sens du ridicule et sert de cible facile à la brigade. C’est la caution burlesque/tarte à la crème/porte dans la gueule de la série.
Boyle est interprété par Joe Lo Truglio, peu connu en France sauf si vous avez eu la chance de le voir en shorts dans la série (et le film) Wet Hot American Summer. Il y joue le sosie de René des Musclés. Rien que pour ça, ça vaut le coup.
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Dans le rôle de la jolie première de la classe : Amy Santiago.
Amy est la rivale de Jake. Dans un style très différent, suivant les règles à un niveau relevant de la pathologie, elle est en compétition avec lui pour le titre de meilleur enquêteur de la brigade. Un peu coincée, voulant toujours bien faire (surtout auprès de son capitaine), elle pourrait être chiante, mais en fait, non, pas trop. Sa relation avec Jake va fatalement évoluer vers l’amour-impossible-on-est-trop-différents-et-en-plus-on-bosse-ensemble (toute sitcom y à droit).
Amy Santiago est interprétée par Melissa Fumero qui aurait apparemment joué dans 6 épisode de Gossip Girls.
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Dans le rôle de l’amie d’enfance : Gina Linetti.
Amie d’enfance de Jake et assistante du capitaine Holt, Gina ne travaille que lorsque cela est absolument nécessaire et quand cela n’empiète pas sur sa passion : la danse. Imbue d’elle même, elle déteste tous les gens qu’elle estime indignes de son intérêt. C’est à dire tout le monde. Méchante, calculatrice et menteuse… Indispensable.
Gina est interprétée par Chelsea Peretti, stand-uppeuse de talent à la voix insupportable. Je vous recommande son spectacle One Of The Great.
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Dans le rôle de la camarade de promo : Rosa Diaz.
Rosa Diaz est en colère. Rosa Diaz fait la gueule. Rosa Diaz est un mystère. Rosa Diaz est Bad Ass.
Rosa Diaz est interprété par Stephanie Beatriz. La légende dit que cette femme peut sourire.
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Dans le rôle de supérieur papa-poule : Terry Jeffords.
Terry est un homme dédié tout entier à sa famille, qu’elle soit composée de flics ou de jumelles en bas âge. Malgré son physique impressionnant (source de la moitié des vannes le concernant), c’est la voix de la sagesse dans la brigade (l’autre moitié des vannes).
Terry est interprété par le musculeux Terry Crews vu dans la série des Expendables et dans les pubs halucinantes pour Old Spice.
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Dans le rôle de mentor et père de substitution : Captain Holt.
Captain Holt est un homosexuel noir qui a du se frayer un chemin dans la hiérarchie malgré les préjugés. Incapable du moindre second degré ni de la moindre émotion, chacune de ses réplique est un grand moment de bonheur.
André Braugher interprète le role du captain Holt après une vie de second rôle et de voix grave.
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La troisième saison de Brooklyn Nine Nine est en cours de diffusion aux Etats-Unis. Les deux premières sont dispos sur Netflix.
Cafoutch ! 